D’OÙ VENEZ-VOUS ?
QU’Y FAISIEZ-VOUS ?
Je le connais, vous non.
A ce petit jeu du Qui, je peux vous faire avancer en vous livrant un indice :
il cultive la litote comme une fleur rare et vénéneuse – il préciserait « en ce jardin désenchanté ».
Etes-vous connu ?
Non, je suis même très méconnu.
D’où venez-vous ?
Joker…ce serait trop long de refaire le chemin en sens inverse.
Qu’y faisiez-vous ?
Ecrire des berceuses et comptines pour adultes revenus de tout…
Poète ?
Plutôt auteur. Je me suis toujours consacré simultanément à des projets d’écriture différents selon l’intensité des histoires. Cela peut se transformer en nouvelles, poèmes, en textes courts et ramassés dédiés à mes compositions.
Sans jamais publier ?
Un long roman poème, une revue de poésie, quelques titres pour des groupes amis, des concepts pour de la réclame comme ils disent sur Arte. Ça peut paraître peu, mais le texte qui m’intéresse c’est toujours le suivant… En ce moment j’ai surtout envie de passer sérieusement à la phase production des chansons composées ces deux dernières années. Les 11 titres de l’album « Peut- être » n’en sont que les prémices. En studio, avec mon complice Lone Kent qui s’est chargé des arrangements et du mixage, nous développons une heureuse alchimie qui relie nos sensibilités. Cela ne crée que de bonnes surprises.
Et dans vos chansons donc ?
J’aime raconter, dans de petites phrases singulières que l’on peut scander en un mantra dérisoire, notre minuscule comédie humaine en proie au quotidien et à l’intemporel.
Comment caractériser votre musique ?
De petits airs pop à la fois épurés et lyriques, construits et déconstruits… affleurant les contours d’une chanson française aux tonalités électroniques.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
C’est déjà reparti pour quelques séquences studio en vue du prochain album, en parallèle je suis sur la finalisation d’une trentaine de démos et en pleine répétition pour tourner dès cet automne. Et toujours mes compos que je ne lâche jamais.